pédomorphisme : Reprendre son pouvoir sur la peur de l’abandon

Qu’est ce que le pédomorphisme?

               pédomorphisme et blessure d'abandonPour faire simple, le pédomorphisme est la persistance des traits juvéniles chez l’adulte. Si on aborde le sujet des 5 blessures émotionnelles, on  retrouve le pédomorphisme dans les comportements de la blessure émotionnelle d’abandon associée à la personnalité du dépendant. (lire aussi l’article sur les perceptions et comportements liés à la peur de l’abandon)

En quelques mots,  le pédomorphisme est cette tendance à l’âge adulte à :

  • la dépendance affective 
  • à la recherche d’attention et de soutien par la victimisation, la plainte, les maux physiques, les pleurs, la tristesse permanente,  la manipulation affective. 
  • la difficulté à être présent pour soi-même sans soutien des autres.
  •  Le coté presque fusionnel avec les attentes des autres par peur de décevoir et peur de se retrouver seul.

Ces comportements, dirigés par la peur de l’abandon, engendrent inévitablement des conséquences contraires aux souhaits de la personnalité du dépendant. `En effet :

  •  cette tendance à la victimisation,
  • à la tristesse et à la lassitude pour attirer l’attention et le soutien,
  • cette capacité à percevoir le manque et de la perte au détriment de toutes les formes de richesse qui les entourent, amènent de nombreux pédomorphes à s’attirer ce qu’ils tentent le plus d’éviter  : l’abandon (la mise l’écart).

 Le pédomorphisme illustré

L’histoire de la rencontre entre un manager (injustice majoritaire) et son employé (abandon majoritaire).

 2.1 – L’histoire de l’entretien professionnel

                  Pour vous illustrer un peu mieux le pédomorphisme et les comportements typiques de la personnalité dépendante, je vais vous raconter une histoire que j’ai partagée en vidéo il y a quelques jours.

Celle d’un entretien d’évolution de carrière qui se déroule entre un manager (personnalité rigide – blessure émotionnelle d’injustice) et son employé (personnalité dépendante – blessure émotionnelle d’abandon). Le manager, récemment en poste, prend soin de rencontrer tour à tour chacun de ses nouveaux employés. Il se souvient pour lui-même, en tant que personnalité rigide, combien la reconnaissance et la considération de ses supérieurs hiérarchiques lui semblaient importantes par le passé.

Lorsque l’entretien de cet employé arrive, le manager repère rapidement sa démarche nonchalante, comme s’il portait à lui seul le poids du monde sur ses épaules. Il souffle, râle, comme habituellement sur son lieu de travail.

Il a pourtant bien conscience de se rendre à un entretien professionnel motivé par la question de son évolution de carrière et de son bien-être au travail. Du temps qui lui est donc consacré personnellement pour être écouté et permettre d’exprimer ses attentes.

Alors que le manager le questionne sur ses besoins pour se sentir plus épanoui au travail, voici ce qu’il lui répond :

J’attends de voir ce qui va changer maintenant que vous êtes à ce poste.

Mais cette fois-ci, le manager ne le laisse pas si facilement se décharger de sa responsabilité. Il lui répond calmement mais fermement :

« Et tu attends de voir quoi au juste…? » 

Agacé par cette attitude nonchalante (qu’il déteste d’ailleurs chez lui-même en tant que personnalité rigide),  le manager se permet de signifier à cet employé que rien ne va concrètement changer s’il ne choisi pas de se remettre en question et savoir clairement ce qu’il veut voir changer. 

Angoissé par le conflit et n’aimant pas ce type de discussion qui tourne plus autour des solutions que des problèmes, l’employé se met à faussement acquiescer, comme les personnalités dépendantes savent le faire, dans le but de brosser l’interlocuteur dans le sens du poil.

Oui mais voilà…Ce jour là, notre employé personnalité du dépendant se trouve face à la personnalité rigide de la blessure d’injustice. Et ce dernier perd très rapidement patience quand il sent qu’on tente de « la lui faire à l’envers ». Il voit très clairement ce qui est entrain de se jouer dans les réponses évasives de son employé :

  • Chaque  « Oui Mais » ou « Oui mais moi le problème c’est que » à chaque solution envisagée,
  • Chaque excuse placée sur le compte de la difficulté, 
  • Cette énergie considérable utilisée pour décrire longuement un problème et ses sources, suivie de cette capacité presque innée à démolir toutes formes de solutions,
  • Chaque expression employée pour amplifier les problèmes comme : « Je fais un blocage Total » –  » je suis totalement incapable » …etc.
  • Chaque comparaison avec ce qui semble mieux ailleurs,(et inaccessible sur l’instant de préférence) pour justifier son état de mal-être.

Notre rigide-injustice n’est toujours pas dupe. Il ira jusqu’à placer son employé face à sa propre argumentation. Si changer d’emploi serait la seule façon pour lui de se sentir épanoui, comme il semble le prétendre depuis le début de cet entretien,  il est alors prêt à lui offrir l’opportunité de partir.

La personnalité pédomorphe s’angoisse et se retrouve bien embêtée. Car en réalité, il n’a aucune intention de quitter son emploi actuel. Il est bien trop « addict » aux formes de confort acquises sur ce poste et angoissé par les nouvelles problématiques que provoqueraient un changement. (=...à son âge!? Quelle question enfin!)

Pourtant, il ira jusqu’à affirmer  « vouloir que son quotidien change« , « tout faire pour« . Il ira jusqu’à affirmer « en avoir marre des problèmes qui lui pourrissent la Vie« .

Mais s’il est authentique avec lui même, il prendra conscience qu’il autosabote toute opportunité de changement qui se présente à lui.  Observez bien. Rien que sa physiologie, sa posture et l’énergie dans laquelle il évoque ce désir de changement indiquent exactement tout le contraire.

2.2 Pourquoi cette attitude ?

            Malgré ce que le pédomorphe admettra, il y a du confort à rester dans la plainte, dans le rôle de victime et de celui qui subi les autres et sa Vie. N’y voyez pas ici le terme « confort » comme quelque chose de mal. Il n’y a rien de mal à se comporter ainsi, juste des conséquences sur notre potentiel et la qualité de toute notre Vie.

Dans son dernier livre, Par don d’amour, le Dr Laskosw aborde ouvertement le sujet de notre addiction à ce qu’il nomme « nos blessures chéries« . Il décrit par cette formulation, le confort que nous avons à nous décharger de nos échecs et insatisfactions,  en les plaçant systématiquement sur le compte de nos blessures passées. 

2.3 Pédomorphisme et peur de la solitude

En lisant d’autres articles sur la peur de l’abandon, vous ne serez pas étonnés de découvrir que l’une des plus grandes peurs derrière la personnalité dépendante est la peur de la solitude.

Cette peur se fonde sur une croyance limitante :

Si je suis une personne responsable, si j’ose suivre mon coeur et me crée la Vie qui m’inspire, sans la validation d’autrui, certains ne seront pas d’accords, d’autres ne m’accorderont plus d’attention et je finirais ma vie seul.

D’où le fait que l’inconscient du pédomorphe ne voit aucun intérêt réel au changement. C’est la raison pour laquelle il dit « vouloir prendre sa Vie en mains » mais que son attitude semble exprimer tout le contrairePlus important encore! Via cette croyance limitante, l’inconscient perçoit même plus d’inconvénients que de bénéfices au changement. 

En soi, comprenez bien qu’ il n’y a rien de mal aux attitudes pédomorphes. Dans l’enfance, c’est une façon utilisée pour attirer l’attention. A l’âge adulte, le pédomorphisme est devenu un  moyen habituel de se sécuriser face aux angoisses de l’abandon.

Si une personne, en parfaite conscience des conséquences du  pédomorphisme sur ses catégories de Vie, décide de se respecter ainsi, cela reste un choix fait par amour de soi. Chacun est libre de mener sa Vie comme il l’entend, même si cela implique de se limiter ou parfois pire.  Dans ce cas, la personne saura accueillir inconvénients et bénéfices en provenance directe de son attitude. 

Mais rares sont les personnes concernées par le pédomorphisme en conscience et en accord avec ce qu’elles attirent comme situations problématiques, les poussant à enfin prendre les responsabilités factuelles et émotionnelles dont elles se déchargent.


 Conséquences du pédomorphisme sur ma Vie

           

 Si j’écris cet article, c’est parce que j’ai moi-même souffert des conséquences du pédomorphisme dans ma vie.

J’ai découvert qu’on peut souffrir d’un traumatisme survenu dans notre vie et aussi devenir son propre agresseur/persécuteur en refusant de prendre son pouvoir par honte, peur ou culpabilité de la violence en soi. 

Grâce aux conséquences assez désastreuses du pédomorphisme dans toutes mes catégories de Vie,  j’ai un jour ressenti assez de souffrance pour sentir ma rage intérieure, toute cette violence contenue en moi et faire un choix :

La refouler par honte ou Apprendre à mettre cette énergie au service de ma puissance et de ma mission de Vie. 

Je ne vais pas vous raconter ma Vie entière. Je vous en dirais simplement quelques lignes qui seront utiles pour cet article . Par le passé, j’attirais jusqu’à 15 agresseurs par jour. J’ai vécu une période de terreur à ne plus oser mettre un pied en dehors de chez moi, par peur d’être agressée. Honteuse de la partie puissante et violente en moi-même, refusant de faire appel à cette énergie pour me protéger, imaginez combien j’étais une cible facile pour le premier agresseur venu.

Lorsque je parlais de ce problème à mon entourage, on me répondait que j’étais fautive de cette situation, et cela avait le don de me mettre à nouveau dans une rage folle.  Rage que je réprimais encore et encore par croyance qu’il s’agissait d’une émotion négative. J’attirais donc à moi des sauveurs qui, eux, prenaient cette responsabilité à ma place.

Autrement dit, je ne prenais pas la responsabilité de cette émotion en moi mais j’étais à l’aise avec le fait q’un autre la ressente et l’utilise pour me protéger.  Curieux fonctionnement vous ne trouvez-pas?

Le jour où j’ai pris conscience des dégâts causés par ce rejet de ma propre violence sur toutes mes catégories de Vie, il était temps. Je perdais ma vitalité de jour en jour, je n’étais plus agréable ni pour mon couple ni pour mes amis et des maux physiques commençaient à émerger. Je n’aimais clairement pas cette version de moi-même. Je cherchais véritablement comment me sortir de cette situation mais je n’avais aucune conscience à ce moment là de mes attitudes pédomorphes.

Les seuls moments où je me sentais mieux étaient les moments que je passais sur l’Ile de Fuerteventura. Ayant travaillé à me construire une Vie sur mesure, j’avais à cette période réussi à partager mon quotidien entre les Iles Canaries et Paris. Je sentais véritablement une différence d’énergie en moi entre ma Vie parisienne et ma Vie Canarienne.  Pour autant, je n’arrivais pas à comprendre comment maintenir cet état de bien-être une fois de retour à Paris.  Je commençais à croire que la seule façon de me sentir bien avec moi-même était de partir définitivement là-bas, avec toutes les conséquences que ce choix aurait impliqué pour mon couple et mon travail.

En réalité, cette différence flagrante de bien-être provenait de 2 facteurs :

1-Mes valeurs hautes étaient davantage nourries à Fuerteventura. Même si je travaille aussi intensément que je le fais à Paris lorsque je suis dans les Iles Canaries, mes ressources sont davantage axées sur ce qui a de l’importance pour moi. Le soleil, la proximité de l’océan turquoise, l’hospitalité des gens,  le plaisir de parler espagnol,  font que je ne vois pas le temps passer et que je me sens davantage remplie de l’intérieur.

2 – Mes attitudes pédomorphes. Du fait que j’entretenais des jugements et de la culpabilité à l’idée d’être des traits de caractère négatifs comme « sans gêne » par exemple, j’avais de ce fait, une « légère addiction » au rôle de gentille. Bien heureusement, la Vie est trop généreuse pour me laisser me complaire avec si peu d’amour pour moi-même. En peu de temps, je me suis attirée des centaines de personnes sur mes activités demandant des conseils gratuitement par email, des questions qui en contenaient 4…etc, à n’en plus finir!

Et observez comme la Vie est perfection :

Moi qui qui vivait tant de mal le trait de caractère « être sans gêne », je me retrouvais face à des gens qui n’avaient visiblement aucune charge sur le sujet, et à être dans l’incapacité d’en faire de même. En ne voulant pas accepter qu’être humain c’est aussi être parfois sans gêne en conscience, en refusant de m’aimer pour cela, je refusais aussi de voir que ce trait de caractère avait du sens. Je le rejetais systématiquement chez les autres et je continuais à gaspiller mon temps à remplir mes journées de valeurs qui ne me nourrissaient pas. En soit, c’était OK! Mais toute action a des conséquences et celles-ci ne me convenaient pas du tout. 

De toute évidence, tout le temps que je consacrais à répondre aux  attentes des autres, à me plaindre de leur côté « sans gêne« , était aussi du temps que je ne consacrais pas à avancer vers ce qui me nourrit et ce qui m’inspire.


Reprendre son pouvoir grâce à la blessure d’abandon

 

                      Lorsque tout cela est venu à ma conscience, c’était alors comme une évidence. Je me suis même demandée comment je m’étais débrouillée pour ne pas le voir avant.

Cela faisait 1 an que je ne savais pas pourquoi mon état de Santé se dégradait alors que je gagnais ma Vie via des activités qui me plaisaient. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais de moins en moins d’enthousiasme à me lever le matin alors que mes rêves étaient devenus ma réalité professionnelle.

Soudainement, je voyais clairement tous les problèmes engendrés grâce à cette attitude pédomorphe sur ma santé, mon couple, mon activité professionnelle, mes finances, ma spiritualité, mon mental…etc. Et je voyais aussi toutes les conséquences de l’addition aux traits de caractères de la femme gentille et parfaite sur ma Vie, ma fatigue, mon gaspillage  d’énergie…

Ce cercle vicieux qui prenait forme tranquillement sans que je ne me rende compte de quoi que ce soit. J’ai pourtant reçu plus d’un signal d’alerte pour me permettre d’ouvrir les yeux sur ce que j’ai écrit dans cet article.  J’attirais de plus en plus de situations et/ou de personnes violentes, agressives. Ces rencontres de la Vie me provoquaient émotionnellement assez fort pour faire émerger cette partie rejetée de moi-même et me laisser libre de constater que ce que je critique chez l’autre est aussi en moi.

Apprendre à y voir un sens, des bénéfices,  au service de ma mission de Vie et de mes valeurs hautes.  M’aimer aussi pour toute la richesse d’être humaine.  

L’illusion serait de croire qu’en étant pleinement soi-même, libre d’exprimer en conscience nos différents traits de caractère, nous échappons aux problèmes et à la souffrance. Nous n’y échappons pas plus ou moins qu’une autre personne. Cependant notre énergie, davantage nourrie par plus de temps au service de nos valeurs hautes, nous donne accès à un autre potentiel. Ce nouvel état énergétique s’avère bien utile pour résoudre les problèmes du quotidien à un autre niveau.

« Chaque trait de caractère a un sens pour l’Humanité en soi »

4.1 Suis-je seule depuis que je m’assume aussi pour ma violence?

             Certaines personnes n’ont en effet pas toléré que je me choisisse avant leurs attentes. Certains n’ont pas compris que dire non à leurs demandes c’est me dire oui à moi-même. D’autres se sont étonnés que je ne sois pas toujours aimable et disponible. Le prix à payer de n’avoir montré qu’une facette de ma personnalité par honte, peur et culpabilité.

J’aime ces personnes toujours pour autant et les respecte comme qu’elles sont. Ne plus être en lien direct n’empêche en rien de continuer à aimer en soi-même. 

Avec le temps, j’ai pu observer que lorsque vous mettez un terme à certaines relations basées sur des croyances qui ne vous correspondent plus, vous en attirez automatiquement de nouvelles qui vous correspondent davantage.

C’est finalement parfait!

En faisant le choix d’être pleinement moi-même, dans la richesse de tous mes traits de caractère, j’attire et repousse exactement comme un aimant pour construire une Vie qui me correspond vraiment. Accepter d’être aimée et détestée pour qui je suis pleinement.

« J’attire et repousse ce qui me correspond vraiment exactement comme un aimant »

(lire l’article sur l’auto sabotage par peur de l’abandon et de la solitude) 

4.2 Aimer est-ce banaliser? 

            Si certains d’entre vous craignent qu’en apprenant à assumer et aimer votre partie ombre, vous risquez de devenir à 100% méchants et négatifs, je vous invite à en faire l’expérience et constater par vous-même.

Ce n’est pas parce que vous voyez des bénéfices à un trait de caractère socialement peu acceptable, que ça signifie que vous allez devenir ce trait de caractère et en faire usage à tout va. Toute attitude à des conséquences, il en va de même pour celui qui se pense au dessus des lois universelles. Lorsque ce trait de caractère est exprimé avec sens et conscience, les conséquences sont alors acceptées car au service de vos valeurs hautes.

J’espère de tout coeur que cet article vous aidera à être en paix avec toute la perfection en vous-même. 

Carole Rinaldi.


  – Ressources complémentaires

Le livre de Carole Rinaldi & Anne Ghiringhelli 

Blessures émotionnelles, comment grandir de ce qui nous fait souffrir? 

MIEUX VIVRE AVEC LA BLESSURE D’ABANDON EN 10 ÉTAPES CLÉS – Les ressources pour démarrer un travail sur soi et se familiariser avec la transformation de la blessure émotionnelle d’abandon 

5.1- Vidéo :

Clip vidéo OSER ÊTRE SOI-MÊME (2mn)

5.2 -Livres :

Par don d’amour – Dr Laskow

Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même – Lise Bourbeau


La Guérison des 5 blessures – Lise Bourbeau


5.3 – Réseaux sociaux : 

5.4 – Agenda 

Consultez ici le programme de nos événements à venir 

15 thoughts on “pédomorphisme : Reprendre son pouvoir sur la peur de l’abandon

  1. Et bien Carole, merci pour cet article car c’était exactement ce dont j’avais besoin.
    Maintenant la question est: comment gérer avec un proche de la sorte???

  2. Carole, comme toujours ton exposé est clair et nourri par tes expériences personnelles qui l étayent avec un ton juste. Merci pour ce travail riche en enseignements. 😊

  3. C’est un article très intéressant… qui donne à réfléchir.
    Il m’arrive d’assumer une partie de moi, et lorsque je ressens la culpabilité, je me recentre et me rassure en m’expliquant à moi-même que c’est pour mon bien.

    Concernant la victimisation, je me surprend à penser que si j’ai du surpoids c’est que l’on m’a fait du mal dans le passé, alors je me protège ainsi. J’en ai conscience alors je vais améliorer ce point.

    Et là tout de suite, je pense que « Carole sera fière de moi, car je fais des progrès depuis notre coaching » mais je recentre de suite mon mental et me dis « Je suis fière de tout mes efforts, ce changement c’est grâce à moi »

    Merci pour tout Carole, je sens que je suis sur la bonne voie 😉

  4. 😀 j’adore la vie quand elle met sur ma route des article qui me permet de prendre conscience que je faisais un gros déni sur la blessure d’abandon ayant aussi la blessure de rejet, mon corps a du parler pour moi.
    Merci beaucoup pour ce partage. Je me languis de lire les prochains articles. 😍😍😇😇

  5. Lorsque tu parles des personnes sans gêne et que tu dis que tu l’as en toi aussi tu penses réellement avoir un côté sans gêne? Je te poses la question parce que en ce moment il y a bcp de personnes envahissantes qui viennent à moi alors que je souhaite rester seule. Ils ne comprennent pas et insistent lourdement ce qui me met ds une rage folle! Je fais dc la technique du miroir mais honnêtement je ne pense pas être envahissante étant donné que je recherche la solitude ?
    Merci pour ce superbe projet expliqué simplement en profondeur avc des exemples concrets. Hâte de te lire prochainement 😉

    1. Bonjour à toi, dans ce que tu me décris, j’y vois davantage le droit à te donner par toi-même d’exprimer le trait de caractère « envahissante » au service de tes valeurs hautes. Le fait que tu le juges signifie aussi que tu détestes être cela. Cela résonnera peut-être en toi comme : oser demander davantage? recevoir davantage? oser déranger et assumer ton message même s’il en dérange certains?
      Pour ma part, j’attirais des gens que j’accusais « d’être sans gêne » pour me montrer que je ne voulais surtout pas être ça. Or, dans mon parcours professionnel actuel, je ne peux évoluer dans le bien-être si je ne me donne pas cette permission. Car, par exemple, le temps où je me force à répondre à tous les emails, demandes de conseils, (pour ne pas être accusée d’être sans gêne si je ne réponds pas) est du temps que je ne consacre plus à avancer vers des projets qui vous servent à tous et qui me nourrissent en même temps. Je suis certaine que ça fera écho quelque part en toi 😉

      1. Coucou! Tout d’abord merci de ta réponse 🙂 Oh lala ! tu m’as bien fait réfléchir ! ! Oui effectivement je comprends ce que tu veux dire mais le fait est que tu m’as fait me rendre compte que je n’ai aucune idée de mes valeurs… dc peut être devrai je commencer par là. C’est un exercice tt con et pourtant je bloque à me poser 1000 questions^^ lol
        J’ai une autre question que j’aimerai bien te poser concernant la morphologie des blessures, son évolution, la chirurgie esthétique et tt ça. .. est il possible de te la poser en commentaire ss une de tes vidéos?
        Encore merci vmt pr tt ce tps que tu passes à nous expliquer le fonctionnement humain… c’est tellement logique et illogique beau et triste rationnel et magique… 😉

  6. Bonjour Carole,
    J’ai lu votre blog avec grand intérêt, étant donné que la blessure d’abandon s’est révélée à moi récemment. Cependant, elle n’est pas majoritaire chez moi, celle du rejet est la plus forte, clairement. Dans son livre, L. Bourbeau mentionne que ces 2 blessures sont souvent ressenties, comme une paire.
    Alors voici ma question : avez-vous écrit un article sur cette « paire » et la relation, interconnexion que cela génère ??
    Merci pour vos éclairages.
    Bien à vous

    1. Bonjour lilli, pas à ce jour mais je pourrais tout à fait. Le truc c’est de trouver le temps de le faire. Je garde cette idée thématique pour la suite.
      Merci pour vos commentaires

  7. Bonjour Carole et merci pour ces mots qui résonnent vraiment très fort en moi. Merci de me donner l’espoir que je peux peut-être guérir de tous les abandons que j’ai subis et cesser à mon tour de massacrer et d’abandonner à tour de bras. Entre la lecture de «  les 5 blessures… » de Lise Bourbeau et la découverte de votre blog, je prends vraiment conscience de mon mal être et de pouvoir en parler, sans craindre d’etre jugée, fait sacrément du bien.

  8. Bonjour Carole.

    Je tiens à vous remercier pour cet article sur le pédomorphisme et la blessure d’abandon , qui me concerne donc.
    Vous m’avez beaucoup aidé, j’ai mieux compris ce qui me touche et je n’ai plus qu’à l’accueillir pour y travailler.

    Merci beaucoup

  9. Blessure de trahison majoritaire (dans mon corps physique) mais blessure d’abandon très présente, c’est effectivement ce que je ressens parfois, une crainte de devenir méchante et négative si je laisse parfois la partie sombre de moi voir le jour. Je suis consciente qu’elle est là et je l’exprime parfois et ensuite, je me sens coupable de l’avoir laissé paraître et je me dit : mon doux, pourquoi ai-je dit ou fait ça ? je suis donc bien méchante !
    Je comprends maintenant qu’en repoussant ces traits de caractère là chez moi, j’attire exactement ce que je veux camoufler, c’est à dire des gens impatients, intolérants, négatifs et colériques !!
    Je comprends donc, à ton texte, que je dois m’envoyer beaucoup d’amour et accepter que ces traits de caractère là sont présents chez moi et font partie de moi et qu’il n’y a rien de méchant à parfois faire une colère.
    Merci Carole pour ce beau partage
    Linda

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